Du bord du terrain, la différence est notoire, le touch rugby propose une version non violente de l’ovalie, un jeu d’esquive et de finesse. Le touch rugby prend ses aises avec une vingtaine de pratiquantes sur l’aire des grands jeux, une initiative du Stade Treilliérain, encouragée par son président, Jacques- Henri Guillet : « La fédération encourage les nouvelles pratiques, alternatives, accessibles à tous. Le touch en fait partie, c’est une bonne idée, il faut y aller. »
Trois seniors du club, Marc Fourcadet, Christophe Marie et Gilles Martin, encadrent la section féminine, avec enthousiasme. Certaines joueuses sont d’ailleurs les femmes de joueurs, et elles avaient envie, à leur tour, de chausser les crampons.
Plaisir avant tout
Jeu originaire d’Océanie, basé sur la dextérité et non l’impact ou la force massive, le touch permet de faire participer sur un même terrain des joueurs et joueuses, quelle que soit leur puissance physique, sans danger de blessure, car le plaquage n’y est pas autorisé. deux équipes de six joueurs s’affrontent sur un large terrain, suivant des règles inspirées du jeu à XV, avec essais, pénalités, passes en arrière… Une formule qui a séduit Céline Marie, l’une des joueuses : « C’est d’abord une discipline très plaisante et très tonique, avec un ballon ovale, alliant vitesse, technique, jeu collectif. C’est un beau sport, exigeant et ludique à la fois. »
Cette alternative de l’ovalie se développe actuellement partout en France, promouvant une autre vision du rugby, tournée vers l’esthétique du geste, avec une dose de féminité aussi. Tous âges confondus, l’équipe se met en place petit à petit, « l’idée est d’abord de prendre du plaisir sur le terrain, de nous amuser et de progresser ensemble », assure Céline.
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