La construction d’un établissement public, qui plus est recevant du très jeune public, n’est pas un long fleuve tranquille. « Il n’est pas possible de transiger avec les principes de sécurité, les règles d’aménagements, qui doivent correspondre aux attentes des très jeunes usagers comme aux équipes éducatives. » Pour Marie-Madeleine Régnier, adjointe au maire déléguée à la famille et à l’éducation, il était évident de prendre le temps de mener ce projet dans les meilleures conditions avant l’accueil des élèves. « Or, compte-tenu des aléas de la construction et de la météo, le bâtiment ne sera pas terminé pour la rentrée. Les élèves découvriront leur école soit après les vacances d’automne, soit au plus tard après les vacances de Noël », ajoutant que « la capacité d’adaptation des enfants saura faire oublier ce changement de site et d’environnement. Très vite, ils apprécieront cette nouvelle école plus confortable et plus spacieuse. »
Deux comités pour suivre le projet
Petit retour en arrière. L’étude avait été lancée à l’été 2014, un programme technique a ensuite précisé un cahier des charges définissant l’articulation des différents espaces : surfaces, fonctions, équipements... Les plans du projet ont été présentés en septembre 2016. Les représentants de l’Éducation nationale ont alors apporté quelques observations sur les superficies des dortoirs et de l’espace de motricité. Pour suivre ce projet, la commune avait créé deux instances de concertation, dont un comité technique regroupant (entre autres) des représentants des parents d’élèves, les directeurs des écoles, des agents utilisateurs, des élus ; et un comité de pilotage regroupant notamment des élus de la majorité comme de l’opposition, ainsi qu’un représentant de l’Éducation nationale. « Au fur et à mesure de l’avancée des études, ce comité a validé l’augmentation de l’enveloppe prévisionnelle des travaux, passant ainsi de 2,625 M€ en juin 2015, à 2,869 M€ en février 2016 », indique Marie-Madeleine Régnier. « Et c’est d’ailleurs à l’occasion d’un comité de pilotage qu’il a été décidé d’agrandir les dortoirs, avec la création de salles de 42 m2 prévus pour 40 couchettes chacune. »
Rester dans l’enveloppe financière prévue
Une autre évolution du projet a concerné la salle de motricité : 145 m2 pour 120 m2 préconisés par l'Éducation nationale. « Là aussi, la question a également été soulevée au démarrage des études, et le comité de pilotage a validé le fait d’utiliser l’espace du hall comme espace supplémentaire de motricité. L’aménagement du hall (147 m2) a été modifié pour s’adapter à cet usage, sachant en outre qu’une partie du temps de motricité pourrait avoir lieu en extérieur sous le préau de 147 m2. Les enseignants réfléchissent aux activités à privilégier dans cet espace », complète l’élue. « Il n’était pas possible d’augmenter davantage ces surfaces pour rester au plus près de l’enveloppe nancière initiale. Ces solutions ont ensuite été approuvées lors du comité de pilotage suivant. » Comme tout projet de cette envergure, des questionnements et des ajustements ont eu lieu, dans des instances de concertation au sein desquelles les avis ont été entendus, et les informations, partagées.