Portraits de Treilliérains:Hélène, poings sensibles

Elle collectionne les titres, les disciplines et les défis. Hélène Lelant s’est fait un nom sur l’échiquier des sports de combat. À 34 ans, la sportive est loin d’être rassasiée.

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Avant de l’affronter, il faut y réfléchir à deux fois. Sur le ring, Hélène Lelant est une championne multi disciplines. Championne de France de full contact (2015 et 2016), de kick-boxing (2017), et de savate boxe française, plusieurs fois depuis 2010 (avec un titre mondial en 2012)... dernier fait d’arme : Hélène est vice-championne du monde de kick-boxing, «  c’était à Milan en novembre dernier, un titre perdu contre une adversaire que j’ai pourtant déjà battu  ».

Hélène est une battante : du karaté très jeune, avant d’enfiler les gants dix ans plus tard et ne plus les quitter depuis. En journée, l’activité de la compétitrice se situe dans les écoles primaires de Treillières, où elle enseigne les arts du cirque, sur le temps périscolaire. «  C’est à Treillières que je passe l’essentiel de mon temps, là où se situe mon réseau social.  »

D’humeur plutôt joyeuse, Hélène est la fille sympa que l’on n’imagine pas cogner : et pourtant… «  je suis tous les soirs dans cette salle Kodokan, c’est un peu ma deuxième maison ici  ». Ici donc, et sur la route quasiment tous les week-ends. «  C’est ma vie, je donne tout pour ces disciplines de combat pieds et poings  ». Licenciée du Tekniksi ka club au sein duquel elle est coach, la boxeuse côtoie cet univers a priori masculin.«  Mais sur le ring, les filles sont tenaces, sans doute plus que les gars, elles ont un mental de fer  ». En tous cas, celui d’Hélène est d’acier.